Notes pour Carapuce:
Le réel est le monde tel qu'il est.
La réalité est le monde tel qu’il apparaît.
Le vrai est l’ordre du cosmos.
La vérité est ce que l’observateur saisit de l’ordre du cosmos.
Le silence est extérieur et intérieur... cela prends tout son sens au 1er degré.
Carapuce
La voie de la sagesse?
Re: La voie de la sagesse?
Ce post m'avait échappé...
J'ai longtemps pensé selon un schéma assez proche de ce que tu exposes.
Mais avec le temps je commence à affiner la première des propositions :
certes le réel est le monde tel qu'il est mais je crois de moins en moins à une existence indépendante du réel et des créatures (au sens large) qui l'habitent.
Je pense de plus en plus qu'il y a une interconnexion entre le réel, y compris sa matérialité, et la perception et l'intelligence des créature qui y vivent.
Chaque intelligence, dans une mesure et par un mécanisme dont j'ignore les modalités, influence, chacune à son échelle, une partie du réel commun à tous les êtres qui y vivent.
Cela n'implique pas la disparition de l'objectivité contrairement à ce qu'on pourrait naturellement être porté à penser pas plus que cela ne remet en question
le principe de causalité, mais selon moi nous sommes plus dans un schéma de cocréation que d'existence totalement indépendante entre "l'observateur et l'observé".
On retrouve les germes de cette idée aux deux extrémités du spectre de l'histoire : "Le tout est esprit, l'Univers est mental" des hermétistes à une extrémité du spectre
et l'expérience des doubles fentes de Young à l'autre extrémité.
Mais je répète ça ne remet en rien en question le principe de causalité, ce qui nous conduirait de facto tout droit à un nihilisme nauséabond.
Epoc
J'ai longtemps pensé selon un schéma assez proche de ce que tu exposes.
Mais avec le temps je commence à affiner la première des propositions :
certes le réel est le monde tel qu'il est mais je crois de moins en moins à une existence indépendante du réel et des créatures (au sens large) qui l'habitent.
Je pense de plus en plus qu'il y a une interconnexion entre le réel, y compris sa matérialité, et la perception et l'intelligence des créature qui y vivent.
Chaque intelligence, dans une mesure et par un mécanisme dont j'ignore les modalités, influence, chacune à son échelle, une partie du réel commun à tous les êtres qui y vivent.
Cela n'implique pas la disparition de l'objectivité contrairement à ce qu'on pourrait naturellement être porté à penser pas plus que cela ne remet en question
le principe de causalité, mais selon moi nous sommes plus dans un schéma de cocréation que d'existence totalement indépendante entre "l'observateur et l'observé".
On retrouve les germes de cette idée aux deux extrémités du spectre de l'histoire : "Le tout est esprit, l'Univers est mental" des hermétistes à une extrémité du spectre
et l'expérience des doubles fentes de Young à l'autre extrémité.
Mais je répète ça ne remet en rien en question le principe de causalité, ce qui nous conduirait de facto tout droit à un nihilisme nauséabond.
Epoc